Faisons connaissance !
Je suis Valérie Charbonnel...
... je raconte votre histoire de vie, je lis ou j'écoute vos textes en ateliers, je suis au plus près votre voix et votre voie, je vous soutiens lors de coachings ou de cours de français... Vous allez beaucoup me donner !
À moi donc de commencer...
Une biographe tout proche de vous
Valérie Charbonnel… « V’la un nom bien d’chez nous ! » a un jour claironné l’un de mes professeurs de fac en plein amphi bondé, ce qui m’a fait rougir de honte… Reconnaissons avec ce professeur qu’il fait terriblement terroir, tellement « bougnat », ce nom. Et non contents de s’appeler Charbonnel, mes parents m’ont prénommée Valérie. Comme j’aurais été à l’aise en Emma de Gaulle ou en Roxane de Bergerac et comme j’aurais porté haut ces prestigieuses signatures… tandis que Valérie Charbonnel, en plus d’être banal, c’est long et ça finit en trompette, avec cette voyelle ouverte et sonnante qui m’annonce comme un train en sortie de tunnel…
S’il avait la vertu de m’assurer presque d’emblée la sympathie de mes voisins et la confiance des parents de mes élèves, à l’instar de Romain Gary il m’a longtemps semblé indispensable de le changer, ce nom… pour un beau nom de plume…
Une plume voyageuse
Et puis je suis partie préparer un doctorat au Québec. Mon nom n’y était pas connu : à Rimouski, il avait un côté exotique et même, m’a-t-on dit, féminin, printanier, virevoltant. On m’écrivait parfois à « Valérie Charbonnelle », et cette jolie terminaison me donnait des airs de petit oiseau ou de fleur des champs. Au Québec, on assume tout, spontanément et vigoureusement : j’y ai été une bougnate doctorante dix-huitièmiste autrice de poésie dévoreuse de « poutine » et de pistes de motoneige. Une révélation. Et mon nom, eh bien je me suis mise à l’aimer. Comme on aime à jamais son lointain coin de pays. Il porte la mémoire des petites gens qui ont « charbonné » dans leurs champs auvergnats ou les caves parisiennes, quand ils auraient préféré une vie plus douce à l’ombre des lettres ou aventureuse, au-delà des océans. Et maintenant, je ne le changerais pour rien au monde. Au bout de ma lignée, je suis la plume humble et attentive d’hommes et de femmes aux mains noires et laborieuses. Les miens.
Une prof... particulière
Ma vie avant vous ? J’ai appris. A refaire des maisons, à vendre des gâteaux sur les marchés, à piloter une grosse cylindrée, à valser… J’ai appris aussi et surtout, modestement, à être là pour les derniers sourires, les derniers mots, les dernières larmes, la quintessence de la vie. Accompagner en EHPAD, en soins palliatifs, c’est l’engagement auquel je tiens le plus.
J’ai appris aussi à être une « prof » de lettres. Collège, lycée, BTS… Vingt ans durant, j’ai enseigné la littérature, ma passion. Pas trop faite pour les cadres, j’aimais surtout les éclopés pour lesquels je rêvais de success stories. Pour eux, je me suis formée à la psychopédagogie, aux troubles des apprentissages, à la gestion du harcèlement. S’occuper de ceux qui vont mal à l’école et leur donner les clés pour maîtriser leur langue et aimer les livres, c’est une priorité. Aujourd’hui, j’aide des « Aspi », les HPI, les dys- et tous ceux, grands et petits, qui ont besoin d ‘un coup de pouce en français et d’une aide efficace pour les révisions.
Votre plume de l'ombre
Curieuse, mobile et empathique, cela ne me suffisait pas. Angoisse à l’égard de l’écrit, honte de faire des fautes ou de ne pas savoir tourner ses idées, peur d’être jugé ou même moqué…
Les moins jeunes me sollicitaient beaucoup pour des coups de main. J’ai relu des mémoires d’étudiants, écrit des publicités pour les professionnels, des hommages pour des mariages ou des deuils… Aujourd’hui, j’écris même à votre assureur.
Mon plaisir : vous faire gagner votre lecteur ou votre auditeur. Formée aux rouages du métier d’écrivain public et à la rédaction parfaite de textes variés, je vous aide pour tous vos textes personnels ou administratifs.
D'une vie à l'autre
Du plus loin que je me souvienne, dès que j’ai su lire et écrire, je l’ai fait avec passion et même avec dévotion. Les joies et les peines d’une vie bien peu linéaire, pour ne pas dire très volcanique et bousculée, les grands écarts professionnels et relationnels, les expériences dures, marquantes parfois comme des fers… j’écris tout, et comme ça fait du bien !
Mais ce qui m’intéresse surtout, c’est vous. Partout où la vie m’a menée, j’ai souhaité vous aider à témoigner de vos souffrances, de vos défis, de vos victoires.
Ce que j’aime écrire plus que tout ? Vos vies simples ou folles, vos choix, vos colères, vos espoirs : tout ce qui fait votre chemin unique. Tout ce qui fait qu’au fond, je vous ressemble tellement.